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Archives d’un autre temps : les soldats français au combat (Partie 193) .TN

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” Je n’ai pas encore le droit de sortir du lit. J’ai essayé l’autre soir et je suis tombé. C’est bien fait pour moi, j’avais désobéi aux ordres. Je conserve précieusement l’éclat d’obus qui m’a fracturé le crâne. Les médecins disent que j’ai eu beaucoup de chance de m’en être sorti. C’était vraiment un gros obus. Nous étions dans un poste avancé, surnommé «Duck’s Bill», et naturellement assez proche des tranchées allemandes. “
 
Extrait d’une lettre du sergent britannique William Albert Hastings écrite le 4 octobre 1915. Il était dans le régiment “Seaforth Highlanders”.

«Nous nous mettons à courir sous une pluie d’obus effrayante, peut être 50m plus loin je reçois comme un violent coup de bâton sur le côté du pied gauche. Je regarde et je vois mon soulier plein de sang, je suis obligé de marcher à quatre pattes. J’ai eu mon bidon traversé par une balle et ma gamelle sur mon sac a été fracassée. C’est un vrai miracle que je n’ai pas été tué.»
 
Carnet de guerre d’Alfred Parisis, mobilisé au sein du 287e régiment d’infanterie en août 1914…

Le fils de Staline, Iakov Djougachvili, est capturé par les Allemands sur le front biélorusse en 1941. Il est alors abandonné par son père qui le considère comme un “lâche”. Le tyran soviétique refuse catégoriquement d’échanger Iakov contre un maréchal allemand. Profondément déprimé, le jeune lieutenant meurt au camp de concentration de Sachsenhausen le 14 avril 1943 (on pense à un suicide). Il avait 36 ans. Au même moment, sa femme Iulia est emprisonnée sur ordre de Staline

L’adjudant Moreau au retour des tranchées de première ligne à Verdun le 3 octobre 1916.
Source: Stéphane Petit

Un tirailleur de la 2e Division d’infanterie marocaine est pris en photo dans le secteur de Scapoli-Rochetta, en Italie, en janvier 1944. La division est citée plus tard comme ayant “remporté les plus brillants succès sur le front d’Italie”. Ses effectifs étaient alors d’environ 16 000 hommes dont environ 60 % de Maghrébins et 40 % d’Européens.

Le colonel russe Ivan Kononov porte l’uniforme allemand et la Croix de fer. Cet ancien officier de l’Armée rouge a fait défection en 1941 après avoir été fait prisonnier par les Allemands. Il commande désormais un régiment de Cosaques aux côtés des forces du Troisième Reich. Après la guerre il s’enfuit en Australie pour éviter les représailles de Staline.

Albert Desrousseaux était infirmier et cycliste au sein du 151e régiment d’infanterie. Il a été décoré pour avoir porter secours à un blessé grave le 20 mai 1916, au “Mort-Homme” (Verdun), malgré des bombardements intenses.
Il est décédé à Wattignies en 1972.

Des hommes du 120e Régiment d’Artillerie Lourde en 1916 ou 1917. Ils ont participé activement à la défense de Verdun.

Le grand Charlie Chaplin dans le film “Charlot Soldat” (Shoulder Arms) sorti en 1918. Dans cette comédie burlesque Charlot capture le Kaiser !

Des prisonniers allemands transportent le lieutenant Barbarin du CEF (corps expéditionnaire français). Il a été blessé à une jambe lors des combats. Nous sommes en Italie, dans le secteur de Scapoli-Rochetta, en janvier 1944.

Source: ECPAD

Une ouvrière pose avec un pistolet-mitrailleur Sten dans une usine d’armement au Canada le 26 mai 1942. Rustique et bon marché, c’est l’arme emblématique du maquisard pendant la Seconde guerre mondiale. En 1943, plus de 45 000 Sten sont produites chaque semaine !

Une photo prise en février 1916. Paul Kramer est à gauche, accroupi. Ces hommes s’apprêtent à partir “pour la première ligne”. Paul Kramer décèdera le mois suivant à Fleury-devant-Douaumont lors d’un bombardement.

Photographie de blessés de guerre dans un hôpital près de Lyon en 1915. Au verso est écrit : “Le premier à gauche est Eugène Robert, puis deux algériens, un caporal sénégalais, un français, un sénégalais et devant assis un arabe”.

Des hommes du 138e régiment d’infanterie sont pris en photo en 1914. Ils vont bientôt se mettre en marche vers la Belgique où ils vont connaitre leur baptême du feu lors des combats de Pin-Izel le 21 août. Plus de cent hommes manquent à l’appel dès le premier soir.

« À la sortie d’Étain, pendant l’horreur d’une profonde nuit, le canon tonne. À l’horizon sept villages sont en flammes, les vaches beuglent de partout, les enfants pleurent, leurs mamans les emmenant vers l’inconnu. Que de tristes souvenirs. Et ce même soir nous devions nous replier jusqu’au pied des Éparges, cette montagne de boue, véritable enfer quand les “minenwerfer” déchaînaient leurs bourrasques. »

Souvenirs de Fernand Doremus, 366ème régiment d’infanterie, cité cinq fois pendant la Grande guerre

Un soldat français du 23e régiment de dragon pose de dos en 1917. Il est armé d’un fusil Berthier.

Un soldat français s’occupe du ravitaillement lors de la bataille de Narvik, en Norvège, en mai 1940. Plus de 150 chasseurs et légionnaires ainsi que 130 marins français ont trouvé la mort face à l’Allemagne nazie durant cette campagne militaire.

Photo colorisée par Anthony Malesys.

Nous voici dans un abri français lors de la bataille de La Fontenelle en juin 1915. Ces braves sont bombardés jour après jour par l’artillerie allemande mais tiennent bon. Ils sont les défenseurs du sol vosgien.

Photo: Joseph Roux

Nous voici dans un abri français lors de la bataille de La Fontenelle en juin 1915. Ces braves sont bombardés jour après jour par l’artillerie allemande mais tiennent bon. Ils sont les défenseurs du sol vosgien.

Photo: Joseph Roux

Un militaire américain s’entraine à tirer avec un fusil-mitrailleur français “Chauchat” en 1918. L’arme était surnommée “sho-sho” par les troupes US.

Dans une tranchée française en Meurthe-et-Moselle (secteur Flirey) le 24 juillet 1915. Ces hommes viennent du 157e régiment d’infanterie alpine.

Collection Merlijn Leijdekker

Les servants d’une mitrailleuse Hotchkiss sont photographiés dans une tranchée française fin 1915 ou 1916, probablement dans l’Aisne. Ils sont du 287e régiment d’infanterie.

Collection Merlijn Leijdekker

Des artilleurs allemands en 1915 ou 1916. Quel est ce canon ?

La photojournaliste américaine Helen Johns Kirtland (à droite) s’entretient avec des soldats italiens près de la rivière Piave en octobre 1918.
Un portrait d’André Bouineau du 123e Régiment d’infanterie. Il est grièvement blessé lors d’un bombardement d’artillerie dans le secteur de Verdun en mai 1916. Il survivra et passera le reste de sa vie sur l’Île d’Oléron en Charente-Maritime.
Un tirailleur marocain pose à coté d’une “prise de guerre” en mai 1940. Le matériel est allemand. On peut voir un lance-flammes à gauche et une mitrailleuse MG34 à droite.

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